Impacter positivement la vie de ses clients via le Copywriting et ses autres savoir-faire en Funnel Building ; c’est la mission que s’est donné Romdane ADEGNIKA.

Ce marketer africain qui accomplit l’œuvre de Dieu est une clef qui débloque des situations en business.

Il est le pur produit de l’audace, du zèle et de l’engagement d’une jeunesse africaine déterminée et consciente de son potentiel qui change la donne.

Faisons un zoom sur Dane ; l’étudiant jadis ambitieux, Dane ; le copywriter qui donne des ailes, Dane ; l’as des lancements marketing réussis, Dane ; le fils prodige qui emplit son père de fierté et Dane ; l’assoiffé épris “du meilleur”.

Bienvenue à Blue Sydney ; le Hub des jeunes talents Africains qui se démarquent. Merci de te présenter.

Romdane ADEGNIKA, Dane, choisissez entre les deux. Mes amis m’appellent tous Dane, donc à vous de voir.

Je suis Copywriter depuis bientôt trois ans. Je suis connu comme étant le gars qui fait les tunnels de vente qui vendent vraiment, mais je me considère comme un marketer qui accomplit l’œuvre de Dieu.

Avec mon équipe, on travaille avec les entrepreneurs qui vendent des accompagnements, du mentorat, des formations et du coaching pour les aider à faire des lancements à 5 chiffres et plus tous les mois.

En vrai, nous aurions aimé opter simplement pour “Dane”. (Sourire).

Mais, référencement naturel oblige, nous devons choisir “Romdane ADEGNIKA”.

Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à te lancer dans le monde du digital et surtout à te spécialiser en Copywriting & Tunnel de vente ?         

Je suis tombé dans le digital par hasard. J’étais étudiant, j’avais faim, j’avais du temps libre. Et, je suis tombé sur un gars qui disait qu’on pouvait gagner 3 000 euros par mois en travaillant depuis son ordinateur. Alors, je l’ai suivi. 

Au début, je ne savais pas vraiment ce que je faisais, mais j’avais gardé les 3 000 euros en tête ; ce qui me motivait à continuer. Ensuite, j’ai testé pas mal de choses jusqu’à ce que je trouve ma voie.

Je me suis lancé en 2021 en tant que Community Manager avant de me reconvertir un an plus tard en Copywriting. Et depuis, je n’ai cessé de m’améliorer et d’évoluer dans ce domaine.

J’ai choisi le copywriting et les tunnels de vente parce qu’il s’agit d’un ensemble de compétences qui me permet de faire gagner de l’argent à mes clients le plus rapidement possible. Et je ne regrette pas ce choix.

 Aujourd’hui, le copywriting est en train de changer ma vie ainsi que celle de mes clients. 

Très intéressant ! Que fait un Copywriter et un Funnel Builder exactement ?

Le Copywriter, c’est en quelque sorte un rédacteur publicitaire. Il est capable de rédiger tout type de messages. Que ce soit des posts sur les réseaux sociaux, des textes de vente, des textes pour un site web ou des scripts de vidéo. 

Tout ce que le Copywriter rédige est destiné à augmenter les ventes de l’entreprise pour laquelle il travaille d’une manière ou d’une autre.

Le Funnel Builder en revanche est un spécialiste des tunnels de vente. Un tunnel de vente étant un système conçu pour transformer des inconnus en prospects, les prospects en acheteurs et les acheteurs en acheteurs compulsifs. 

En d’autres termes, c’est un système qui définit le parcours que les prospects doivent suivre pour devenir client. Cela dit, le rôle du Funnel builder est d’imaginer et de concevoir ce système en fonction des objectifs, de la cible et de l’offre du client.

Donc, les deux (Copywriter & Funnel builder) sont des âmes sœurs. Moi, en tant que Copywriter, je travaille avec un associé qui est Funnel builder.

Ce qui nous permet de proposer des tunnels de vente qui sont optimisés sur tous les plans (technique, esthétique et stratégique).

Formidable ! Explique-nous alors ton processus créatif et/ou de résolution de problème dans ces domaines !

Mon processus créatif dépend de ce que je veux créer. Mais, de façon générale, je commence toujours par faire des recherches. Lorsque je m’apprête à entamer un projet, je me dis qu’il y a de grandes chances que quelqu’un l’ait déjà fait avant moi. 

Alors, je fais des recherches et j’essaye de rassembler un maximum de ressources sur la thématique dans laquelle je compte écrire. Pendant mes recherches, j’essaye de diversifier mes sources au maximum.

Je fais des recherches dans les langues les plus improbables, je remonte plusieurs années en arrière pour être sûr d’avoir des informations qui ne se ressemblent pas.

Une fois mes recherches terminées, j’extrais les informations utiles et précieuses puis je les classe par ordre de qualité avant de passer à l’agrégation. Ensuite, je me sers de tout ce que j’ai retenu comme nouvelles informations pour produire quelque chose d’unique. Ça donne un résultat à la fois riche, intéressant et original.

En gros, mon processus créatif consiste à trouver de l’information et à modeler cette information pour sortir quelque chose de nouveau d’une qualité parfois supérieure à celle de mes recherches.

C’est un processus vraiment méticuleux et stratégique. Maintenant, cite quelques difficultés que tu as rencontrées à tes débuts.

En réalité, je n’ai pas rencontré beaucoup de difficultés. Je suis un débrouillard dans l’âme. Donc à chaque situation, je trouvais un moyen de m’en sortir. 

Aujourd’hui encore, il m’arrive d’être confronté à des situations complexes, mais je ne les vois pas comme des difficultés, mais plutôt comme des challenges qui, une fois surmontés, me rendront meilleur que la veille.

Très bon état d’esprit. Malgré ces difficultés, tu as évolué dans tes domaines de compétence, révèle-nous davantage les facteurs qui ont été favorables à cela.

Comme je le disais tout à l’heure, il y a :

1 – Ma débrouillardise

2 – Mon égo : quand tu as un égo aussi gros que le mien, tu as beaucoup de choses à prouver, des bouches que tu dois fermer. Alors, tu n’as d’autre choix que de réussir.

3 – Ma soif de connaissance : je ne me repose jamais sur mes acquis.

4 – Les accompagnements : personne ne réussit tout seul, donc je sollicite de l’aide quand il faut.

C’est justement l’une des raisons pour lesquelles tu as une équipe. De ce fait, qui peut et comment collaborer avec toi ?

Oui, j’ai des collaborateurs.

Aujourd’hui, je collabore principalement avec deux profils : des Community Managers (CM) qui ont un background bien chargé en marketing et des Copywriters qui ont une bonne base et sont disposés à apprendre.

Pour collaborer avec moi, il faut être dans mon réseau et montrer son travail. Parce que je ne lance jamais de recrutement. Lorsque j’ai besoin d’un collaborateur, je repère des profils dans mon réseau et je les contacte directement.

Mais si vous avez des propositions à me faire, vous pouvez toujours me contacter.

Cela démontre encore une fois la nécessité de montrer son travail, de parler de ses réalisations pour attirer les opportunités. 

Comment gères-tu les situations dans lesquelles un membre de ton équipe ou un prospect doute de toi, de ta vision ou de ta stratégie ?

Lorsqu’une personne doute, cela signifie qu’elle a des questions dans sa tête qui n’ont pas encore de réponses. Et donc, il suffit de les identifier et d’y répondre. Pour cela, il faut savoir poser les bonnes questions.

Tout à fait. Quels défis rencontres-tu actuellement ? 

En ce moment, mon plus gros défi, c’est d’arriver à me dégager du temps. Je suis tellement submergé que je suis obligé de refuser des clients parfois. Et c’est dommage.

Pour en venir à bout, nous sommes en train de créer des process pour déléguer efficacement sans compromettre la qualité de nos services.

Parle-nous plus concrètement des différents services que tu offres et de tes cibles de prédilection.

Aujourd’hui, je propose un service phare qui consiste à accompagner nos clients sur leurs lancements. Nous établissons la stratégie de lancement, nous créons le tunnel de lancement, les publicités, les emails, l’offre, la présentation du webinaire, bref, on intervient à toutes les étapes du processus. 

Ce qui est bien avec nos services, c’est que nous sommes payés à la performance. En gros, nous sommes payés seulement si le client gagne de l’argent grâce à nous.

Notre cible de prédilection : Les femmes entrepreneurs qui vendent des accompagnements, du mentorat, des formations, du coaching et qui génèrent entre 30 et 100 000 euros par an avec leur business.

Grâce à tes services, arrives-tu vraiment à impacter positivement la vie de tes clients ou le développement des startups/organisations/entreprises avec lesquelles tu travailles ?

Sachant que mes services permettent à mes clients d’augmenter leurs revenus, je peux dire fièrement que j’impacte positivement leur vie sur plusieurs plans d’ailleurs.

Je me rappelle la dernière fois, l’une de nos clientes a reçu une notification stripe pendant qu’elle était en vacances avec ses enfants. 

Ça lui a tellement plu qu’elle m’a appelé pour me remercier. Parce que quelques mois plus tôt, elle n’avait aucune idée de comment finaliser ses formations, encore moins de comment les vendre. Et grâce à nous, elle ne se soucie plus de comment faire pour sauver la fin du mois ou d’où viendra son prochain client. 

Ce n’était même pas une grosse somme (4 000 euros). Mais, rien que le fait de se faire payer pendant que tu es en vacances en train de profiter avec tes proches, ça procure une sensation inestimable.

Ceci n’est pas mon plus gros succès (car certains de mes clients gagnent bien plus), mais c’est sans doute celui dont je suis le plus fier.

Waoh ! Tu as vraiment de quoi être fier Romdane ADEGNIKA. Quelles sont les Hard skills et Soft skills nécessaires pour évoluer dans ton domaine d’activité ?        

Pour évoluer et survivre dans mon domaine d’activité aujourd’hui, les hard skills indispensables sont : la maîtrise de la psychologie humaine, le marketing, l’écriture (parce que oui, écrire ça s’apprend) la vente sous toutes ses formes, le design graphique. Pour ne citer que ceux-là.

En termes de soft skills, je dirai : la curiosité, l’art de savoir se former, la créativité, l’empathie, l’adaptabilité, la gestion de temps et l’intelligence émotionnelle.

À tes débuts, quelles ont été les réactions de tes proches lorsque tu as choisi cette voie ?

Ça n’a pas été très bien reçu. Pour les parents africains, la seule voie vers le salut consiste à faire des études et à trouver un emploi quelque part. Alors, lorsque j’ai décidé d’arrêter mes études après la licence pour me consacrer à mon business, cela a engendré beaucoup de tensions avec mes parents. 

Ils n’ont pas accepté cette décision jusqu’à ce que mes résultats me donnent raison. Aujourd’hui, ils sont fiers de moi pour avoir choisi cette voie.

Énormément de jeunes talents africains qui décident d’aller à contre-courant rencontrent ce problème avec leurs parents.

Explique à ceux qui veulent devenir Copywriter comme toi et/ou Funnel Builder d’exception comment y parvenir.      

Déjà, tout le monde n’est pas fait pour ça. Si vous voulez vraiment réussir dans le Copywriting et le Funnel building, vous devez vous former. Et je ne parle pas de regarder quelques vidéos éducatives au début.

Non, se former de manière intensive et continue à travers des cours, des livres, de la pratique et surtout la pratique. 90 % de ce dont vous avez besoin pour réussir, vous allez l’apprendre via la pratique sur le terrain.

Ensuite, une fois que vous avez acquis les compétences de base, il suffit de vous lancer et de laisser le temps faire les choses. Au début, ce sera difficile, mais au bout de quelques mois/années, vous réussirez à vous faire votre place.

Super conseils ! Y a-t-il une initiative personnelle ou une réussite qui fait ta fierté et dont tu veux parler ici ?

Ma plus grande fierté, c’est lorsque mon père m’a fait asseoir et m’a dit qu’il était fier de moi pour mon parcours.

Je me rappelle encore sa phrase : “J’ai douté de toi et tu m’as prouvé que tu étais capable. Je veux que tu saches que tu fais ma fierté. Et chaque jour, je prie pour que tu continues de briller…” 

Woah, c’est très émouvant et réconfortant d’entendre ces paroles venant de lui ! 

As-tu connu un échec qui t’a profondément marqué ? Si oui, lequel et qu’en as-tu appris ?

           

Tout à fait, cela m’a fait énormément plaisir et m’a encouragé à me surpasser. 

Mon plus gros échec à ce jour, c’était quand mon premier client a voulu rompre le contrat. Je m’étais tellement attaché à lui que je ne m’imaginais pas qu’un jour, il allait partir. 

En plus, il m’apportait 90 % de mes revenus. J’ai mis plusieurs mois à m’en remettre. Et si j’en tire une leçon, c’est qu’il ne faut jamais considérer un client comme un ami. 

Vos clients peuvent devenir vos amis. Mais, vous devez toujours faire la part des choses entre l’ami et le client. De plus, dépendre à 90 % d’un seul client, c’est une erreur stupide. Autant rester salarié. Ne mettez jamais vos œufs dans le même panier, ça vous évitera de mauvaises surprises.

Romdane ADEGNIKA

C’est en effet une très bonne leçon que beaucoup de freelances apprennent à leurs dépens.

Parle-nous un peu de tes autres centres d’intérêts et de tes hobbies !

Honnêtement, je n’en ai pas vraiment. Je m’intéresse à des choses de façon temporelle, mais jamais rien de définitif. Comme en ce moment où je passe beaucoup de temps en salle de gym, ça me détend. Je rencontre de nouvelles personnes et c’est bon pour la santé donc why not.

Après, j’aime la musique (la bonne musique), les mangas (Naruto est number one all time) et l’histoire.

Y a-t-il des citations, des mantras… qui t’aident à tenir bon et avoir un mindset positif malgré les difficultés ?

Non (rire).

Tout dépend de la situation, mais en général, je suis une personne positive. Et quand ça ne va pas, je n’essaye pas de refouler mes émotions. 

Au contraire, je les embrasse, je les ressens à fond pendant un moment et je me relève rapidement pour aller chercher des solutions. La vie est trop courte pour se laisser absorber par des émotions négatives.

Si tu devais recommander 02 livres exceptionnels pouvant aider les jeunes talents africains à mieux exploiter et faire croître leurs potentiels, lesquels recommanderais-tu et pourquoi ?

Si je devais recommander deux livres, je recommanderais “Sell like crazy” de Sabri Suby qui reste un classique de la vente en général. En plus, j’aime beaucoup sa vision de l’éthique de travail. Ce livre vous donnera les bases nécessaires pour conclure vos premières ventes avec succès.

L’autre livre que je recommanderais, ce n’est pas qu’un livre, mais une trilogie. Celle de Russell Brunson notamment composée de : Dotcom Secrets, Expert Secrets et Traffic Secrets. 

Ces trois livres à eux seuls résument 75 % de ce qu’on trouve dans les formations marketing aujourd’hui. Ils révèlent ce qui fonctionne aujourd’hui ainsi que ce qui fonctionnera dans un siècle sur la manière de lancer des produits qui cartonnent.

En bonus, je vous conseille “Hooked” de Nir Eyal. Vous me remercierez plus tard.

Je ne conseille aucun livre mindset, car je n’en lis pas !

Merci pour tes recommandations avisées. Si tu pouvais recommencer à zéro, que ferais-tu différemment ?   

Honnêtement ? Rien, absolument rien.

À chaque fois qu’on me pose cette question, je rigole parce que cette question n’a pas lieu d’être. Si je suis devant vous aujourd’hui, c’est grâce à tous les choix, les erreurs et les décisions (bonnes comme mauvaises) que j’ai prises.

Si j’avais fait les choses différemment, mes résultats seraient aussi différents. Donc avec le recul, je ne changerai rien. Je suivrai le même trajet et ça me mènera où ça doit me mener.

Tes propos sont vraiment pertinents Romdane ADEGNIKA. 

Comment te contacter en cas de besoin (services, conseils, accompagnement, collaboration…) ?

Pour me contacter, il vous suffit de taper mon nom sur Google.

Vous pouvez me contacter sur Facebook, LinkedIn, Instagram ou X. Le nom, c’est Romdane ADEGNIKA. Ou pour les plus audacieux, mon WhatsApp est également ouvert. 

Super. Nous sommes à la fin de cet entretien. 

As-tu un mot de la fin à l’endroit de Blue Sydney d’une part et des jeunes talents Africains d’autre part ?

Un mot de fin ? Je vous en donne quatre : Pourquoi pas le meilleur ?

Cette phrase de quatre mots me guide aujourd’hui dans tout ce que je fais même si je n’en suis pas l’auteur. 

Peu importe ce que je veux faire aujourd’hui, je m’assure de bien le faire, de donner le meilleur de moi-même. Je ne veux absolument pas laisser de place à la complaisance ou à la médiocrité. 

Alors à chaque fois que je veux faire quelque chose, je me pose toujours des questions comme :

Pourquoi pas le meilleur ? 

Pourquoi pas le meilleur tunnel de vente ?

Pourquoi pas la meilleure publicité ? 

Pourquoi pas la meilleure séance de sport de ma vie ?

Croyez-le ou pas, cette phrase a changé ma vie, car quand on vise le meilleur, on obtient le meilleur. Alors, si je devais conclure sur un mot, ce serait…

Pourquoi pas le meilleur ?